4.6.3.4.Les occlusives non voisées en position intervocalique

Nous n’avons observé aucune différence significative entre les deux groupes. Pourtant, l’analyse qualitative des erreurs met en évidence des confusions de l’occlusive alvéolaire non voisée alors que l’occlusive bilabiale non voisée est plus résistante à la compression temporelle. Dans la condition naturelle et à 50% de compression, les deux groupes font très peu d’erreurs. Nous commençons à voir des différences apparaitre à 25% de compression et lorsque le trait est supprimé. Les dyslexiques font plus d’erreurs de voisement que les normo-lecteurs, ils voisent l’occlusive alvéolaire non voisée (/t/ -> /d/). Le contexte vocalique en position VCV affecte la perception de l’alvéolaire non voisée.