Un besoin de la présence corporelle d’autrui

Le SEU laisse des dépôts physiques et des restes du corps qui font « preuve » de son passage dans l’espace public. Ces dépôts laissent des images sensorielles chez l’autre et ces images s’inscrivent comme traces internes mnésiques (souvenirs). L’autre lui renvoie ou lui retourne quelque chose. Ceci le confirme dans son existence. Même si pour le SEU ce dépôt est évacuation ou lâchage physique, on peut considérer ces objets et restes comme équivalent psychique de soi, mais également comme une forme d’adresse en quête d’un lieu récepteur.Le regard clinique qui considère le dépôt comme trace transforme la nature et le sens de ce qui est déposé.