2.3.2. Les traces de l’expérience doivent être contenues.

Le trauma affecte la capacité des sujets à retenir les choses. Ceci va être davantage démontré par ce que j’appelle « la carence à retenir ». L’hypothèse n° 1 porte sur les effets que cet état produit sur le psychisme des sujets. Je le désigne comme un « processus déchetterie » qui produit un état que je conçois comme « organisation psychique de type déchetterie ».

L’effraction du pare excitation produit un trauma et modifie la barrière entre l’intérieur et l’extérieur du sujet. De même, la capacité du sujet à distinguer ce qui vient du dehors et ce qui lui parvient du dedans est endommagée. La sous-hypothèse n° 3 s’appuie sur la perspective de W.R. Bion pour constater la problématique d’un contenu qui manquerait de contenant chez ces personnes et qui constitue leur problématique psychique majeure d’indiscrimination. Dans leur prise en charge, il est donc nécessaire de fournir des contenants.

Les points que j’ai dégagés à l’aide de mes hypothèses de travail fournissent des formes différentes de contenant et ils constituent la troisième partie de cette étude. Ces éléments, du coté du sujet et du coté de l’objet seront discutés dans l’ordre suivant.