3. Discussion de l’hypothèse n°2

«Capacité réceptive de l’objet » comme espace chez autrui pour lier le non-contenu

La capacité réceptive de l’objet est une notion qui suivra un développement progressif dans les prochaines parties. L’idée sera développée selon laquelle la capacité réceptive de l’objet introduit une dynamique dans le traitement de l’identification projective pathologique et participe à sa transformation dans une forme d’identification projective constructive.

Premièrement, ici (III, ch.1 :3), j’appuierai la notion de capacité réceptive de l’objet sur des fondements théoriques. Ensuite (III, ch. 1 : 4), je montrerai comment l’institution, réceptacle des projections des sujets, fait appel à la capacité réceptive de l’objet. Enfin (III, ch. 1 : 5), l’articulation sera démontrée entre le cadre clinicien et la question du lieu en montrant que, pour des sujets qui sont « sans lieux », les pratiques contribuent à créer du lieu en appui sur la capacité réceptive de l’objet.