Méthodologie et limites de l’étude

Sur le plan méthodologique, l’étude de l’impact des mesures de stabilisation et d’ajustement structurel sur l’économie algérienne est menée essentiellement selon l’approche macroéconomique, même si il nous arrive d’emprunter aux autres approches leurs instruments d’analyse.

Par ailleurs, dans le cadre de ce travail, bien que les programmes d’ajustement renferment d’autres mesures (telles que celles relatives aux droits de propriété etc.), nous nous sommes attachés à n’analyser que les principales, celles qui constituent le noyau du « Consensus de Washington » de première génération.

Notre travail s’articule autour de deux parties. La première partie est réservée à l’analyse des causes endogènes et exogènes à l’origine de la crise subie par l’économie algérienne et au processus d’ajustement interne engagé pour redresser l’économie. La seconde partie est consacrée à l’évaluation des effets induits par les mesures de stabilisation et d’ajustement structurel.

Les limites de l’étude sont principalement liées aux insuffisances du dispositif statistique qui ne restitue pas de manière satisfaisante les informations requises pour une évaluation chiffrée, pertinente et exhaustive.

Dans ce cadre, il convient de relever l’indisponibilité de longues séries temporelles homogènes indispensables à toute analyse rétrospective ainsi qu’à l’application de nouvelles méthodes économétriques (L’étude de la co-intégration nécessite des séries statistiques longues à périodicité mensuelle ou trimestrielle). Cette contrainte explique le fait que l’application empirique du modèle de l’approche monétaire de la balance des paiements, présentée dans le cadre de cette thèse, porte uniquement sur une série d’une cinquantaine d’observations.