Section 1 : la restructuration de la dette extérieure auprès des créanciers publics et privés.

Comme nous l’avons précisé dans le chapitre précédent, toute interruption dans le processus d’ajustement engagé avec le Fonds Monétaire est sanctionnée par un arrêt dans le financement du programme et la reprise des négociations s’accompagne d’un durcissement de la conditionnalité.

L’accomplissement de cette dernière est la condition sine qua none pour l’obtention de nouveaux prêts et le rééchelonnement de la dette (dette publique avec le club de Paris et dette privée avec le club de Londres). En effet, le rééchelonnement ne peut avoir lieu qu’après un accord préalable avec le FMI. Ce n’est donc qu’après la signature d’un premier accord de confirmation en 1994 couvrant la période allant d’avril 1994 à mars 1995, que l’Algérie va pouvoir entamer les négociations sur le rééchelonnement de sa dette extérieure avec les deux Clubs. Cet accord sera suivi d’un programme d’ajustement structurel d’une période de trois ans, allant d’avril 1995 à mars 1998.