Complexité d’une facette de connaissance

La définition de la complexité d’après le trésor de la langue française informatisé « caractère de ce qui est complexe, fait d’être complexe (souvent par rapport à un objet de même nature qui l’est moins ». En science, il est généralement accepté que les connaissances peuvent être construits et utilisés avec différents degrés de complexité ou d'abstraction. Nous pouvons imaginer le développement de la complexité comme la capacité de penser de plus en plus abstraitement (Aufschnaiter, 2003). Par conséquent, le développement conceptuel nécessite de changer la cognition d'un taux inférieur (plus concret) à un plus haut (plus abstrait) niveau de complexité (Svensson, 1989; Chi et al., 1994; Nachlieli & Fischbein, 1998; Minstrell, 1992). Jusqu'à présent, cependant, peu d'études ont examiné les différentes complexités de la connaissance (Marini & Case, 1994; Case, 1985). Aufschnaiter (2003) parle de la complexité de la connaissance parmi les trois dimensions (content=contenue, speed=rapidité and complexity=complexité) de développement des processus cognitifs. Elle parle de 4 niveaux de domaines progressifs de complexité croissante et hiérarchique. Dans notre analyse nous allons avoir recours à la complexité de la facette de connaissance, ce différencie notre travail de celle d’Aufschnaiter. Un regroupement par concept sensible a été effectué, avec d’une part les facettes où un seul concept intervient, et d’autre part par groupe de concepts en relation. Nous considérons que les facettes correspondant aux concepts sensibles sont plus ou moins complexes. Nous limitons la mesure de cette complexité au nombre de tels concepts qui apparaissent en relation autrement dit le nombre d’attributs mis en relation dans les facettes utilisés. Des exemples sont donnés dans la partie méthodologie.