Conclusion et perspectives

Une variété de professeurs enseignant en classe de seconde et ayant plus de cinq ans d’expériences ont été questionnés.

Un point de vue général a été remarqué lors de l’analyse qualitative ainsi que dans les questionnaires que tout travail donné aux élèves doit être corrigé. Nous avons remarqué que la majorité préfère qu’elle soit faite par les élèves au tableau.

Des différences ont été observées entre la France et le Liban. D’une part les élèves ne réalisent pas par eux-mêmes les expériences, d’une autre part s’ils le font c’est en petits groupes. La cause revient à un manque de temps et de matériel de laboratoire.

La majorité des enseignants posent tous types de questions et la plupart du temps des questions de contexte. Les questions de simplification avaient leur place avec les 24 %. Cette catégorisation nous a permis lors des études de cas et avec le questionnaire de comprendre la relation entre le corrigé et le travail prescrit pendant l’activité ainsi que la manière dont les professeurs rapportent leurs questions. L’activité des enseignants étaient la plus part du temps de la formulation et du traitement de connaissances.

Les enseignants préfèrent que les élèves aient de notes de cours ce qui n’a pas été observée lors de nos analyses de débriefings.

Nous pouvons remarquer que le travail effectué durant le TP est réutilisé par les enseignants dans un moment ultérieur qui peut être le cours, les exercices ou un autre TP. C’est une remarque intéressante au niveau de la continuité du savoir.

Notre questionnaire a permis de valider de résultats se trouvant dans l’analyse qualitative (étude de cas) sauf en ce qui est en rapport avec le débriefing-cours. Nous déclarons que les résultats obtenues ne sont que des hypothèses qui doivent être confirmées ou non par une étude quantitative.

Le cœur du travail était la compréhension de l’activité de l’enseignant, quand s’opère la structuration des connaissances construites de façon mal contrôlée pendant un TP en autonomie. De cette compréhension devrait résulter la possibilité de formation d’enseignants.

Le travail avec des professeurs libanais à travers le questionnaire a permis d’estimer le caractère général de nos résultats dès que l’on a quitté l’enseignement franco-français et ses spécificités. Ce travail doit être suivi ultérieurement par des prises de données qui apportent des informations précises pour la formation des enseignants du secondaire libanais.