De façon plus générale

La plupart des autres modèles d’activation proposés par la suite, sont à l’image du modèle de Quillian. La mémoire est un ensemble de réseaux où les connaissances sémantiques sont conservées non plus sous forme de noeuds, mais sous forme de propositions (Anderson,1983), de traits (Hoffman, 1982 ; Smith, Shoben, & Rips, 1974), de prototype (Rosch, 1978). Quel que soit le terme, il s’agit toujours de représentations abstraites dépendantes d’un processus d’activation. Les modèles partent donc tous de la même base architecturale en modifiant plus ou moins la nature du concept pour pouvoir rendre compte de la diversité des observations expérimentales.

Ceci dit, il est intéressant de noter que tous les modèles ne sont pas focalisés sur la découverte d’hypothétiques structures mnésiques ni sur l’aspect amodal des connaissances sémantiques. Les recherches de Craik et Lockhart s’inscrivent en effet dans une approche radicalement différente de la mémoire, précurseur des observations actuelles que nous évoquerons dans le chapitre 2.