Modèle bio-inspirée

L’ « agent » ou l’unité de traitement du connexionnisme s’inspire des cellules neuronales. Pourtant, le modèle connexionniste est très limité par rapport à la réalité du système naturel. Certains aspects liés à la mobilité neuronale, à la maturation, au développement et à la régénération neuronale seraient des points à explorer.

Figure 7. Réseaux de neurones dans le cerveau humain en développement. La complexité croissante des connexions (a) à la naissance, (b) à 3 mois, (c) à 6 mois, (d) à 24 mois. (Sternberg, 1996, p. 449)
Figure 7. Réseaux de neurones dans le cerveau humain en développement. La complexité croissante des connexions (a) à la naissance, (b) à 3 mois, (c) à 6 mois, (d) à 24 mois. (Sternberg, 1996, p. 449)

Inspirés des réseaux de neurones naturels, le connexionnisme met l’unité de traitement de l’information au niveau de l’activation. Ce niveau doit nécessairement s’actualiser à chaque pas de temps, à chaque itération. Les fonctions différentielles sont ici un paradigme pour mettre en œuvre des niveaux d’actions. Ainsi, un réseau de neurones formels opère, par diffusion d’activation avec différents délais du temps car les neurones formels ne s’activent que si le seuil d’activation est atteint (Pinker & Mehler, 1988).