Ambroise Autbert est relativement méconnu dans l’histoire. Mais il est l’auteur d’un commentaire énorme sur l’Apocalypse (écrit vers 760). En s’appuyant sur l’analyse de S. Bovo, P. Prigent parle de son commentaire sur Apocalypse 12 182 . Avec lui, nous pouvons remarquer une tendance qui dépasse l’horizon par rapport au passé. Autrement dit, il existe plusieurs typologies : typologie du désert, typologie du serpent, typologie de Marie et de Jésus.
Ambroise emprunte à Victorin les idées et la forme d’expression. Il est cependant très dépendant de Tyconius pour la façon d’interpréter, c’est-à-dire la façon systématique : la Femme de Ap. 12 est Marie, figure de l’Église qui chaque jour enfante de nouveaux peuples et forme ainsi le corps du médiateur ; l’Église subit l’hostilité constante du diable et de ses instruments, particulièrement les faux prophètes ; mais les fidèles connaissent une ascension mystique, le grand combat inauguré par le Christ expulse le diable.
Th. CALMES, op. cit., p.24-26.