B. « Fluvial + maritime », fonction de production.

L’alternative « fluvial + maritime » comporte trois postes de coûts : le transport fluvial, la rupture de charge et le parcours maritime.

1) Le maillon fluvial.

Le respect des gabarits fluviaux limite les capacités de chargement des unités fluviales. Pour un parcours fluvial donné, le coût du fluvial s’accroît avec le tonnage. Le nombre d’unités de transport est croissant avec le tonnage. Lorsqu’une unité fluviale atteint ses capacités maximales de chargement, les transporteurs sont contraints de recourir à une unité additionnelle. Ainsi, d’après notre hypothèse, le transport de deux cargaisons nécessite la mise en service de deux unités de transport. Les fonctions de coût du fluvial et du fluvio-maritime présentent donc des caractéristiques similaires.

Équation 5 : La fonction de coût total du fluvial.
Équation 5 : La fonction de coût total du fluvial.
Équation 5 : La fonction de coût total du fluvial.
Équation 5 : La fonction de coût total du fluvial.

Chaque unité fluviale lorsqu’elle est associée à un maillon maritime supporte deux ruptures de charge : l’une dans le port fluvial pour charger ou décharger la marchandise, l’autre dans le port maritime lors des opérations de transbordement (passage du fluvial vers le maritime ou l’inverse). La productivité des ports maritime et fluvial desservis est supposée identique.