B.4.c) Les paramètres de calculs.

Les scénarios d’exploitation intègrent de multiples paramètres. L’ensemble des paramètres modifiables est repris dans le tableau ci-dessous :

Source : Lopez C.

• Le sens de circulation : sens de circulation par rapport aux plates-formes de l’axe Rhône-Saône (ici Arles) : import ou export. Ce paramètre permet de définir les vitesses commerciales d’exploitation notamment sur le segment fluvial : 15 km/h pour l’export (avalant) et 12 km/h pour l’import (montant).
• Le port d’arrivée ou de départ : port maritime du bassin méditerranéen qui sera le point d’origine ou de destination de la marchandise. Nous retenons la liste suivante :

La durée des trajets maritimes et fluviaux est arrondie à la demi-journée supérieure. De la sorte, nous intégrons un aléa dans les calculs (mauvais temps…). Ainsi, nous prendrons un temps de parcours d’une demi-journée (12 heures) pour atteindre Arles au départ de Fos, alors que la durée moyenne du trajet est de 4 heures environ.

• La densité de la marchandise.
• La durée des escales : aussi bien fluviales que maritimes, elles sont exprimées en nombre de journées. Périodes pendant lesquelles les unités sont « travaillées », opérations de chargement et de déchargement.
• La durée de la rupture de charge : ce paramètre ne s’applique qu’à la chaîne « fluvial + maritime ». Laps de temps nécessaire pour transborder la marchandise du fleuve vers la mer ou l’inverse.
• Le repositionnement sur la partie maritime : parcours à vide (sur ballasts) nécessaire afin de (re)positionner le navire (fluvio-maritime ou caboteur) dans son port de chargement.
• Le repositionnement sur la partie fluviale : ce repositionnement est comptabilisé pour les fluvio-maritimes uniquement lorsque le sens de circulation est à l’export, c’est-à-dire lorsque le bassin Rhône-Saône est le point de départ de la marchandise. Parcours à vide nécessaire sur le fleuve pour (re)positionner le navire dans son port de chargement.
• Le coût de manutention lors de la rupture de charge.
• Le prix des carburants : pour le fluvial ce prix est exprimé en euros par hectolitre et pour le maritime en euros par tonnes.