Lyon – Le Pirée :

Cette ligne régulière a été mise en place et arrêtée peu après la ligne Lyon-Israël. Elle entrait directement en concurrence avec la chaîne logistique associant route et maritime. Il était moins coûteux d’acheminer le conteneur par camion entre Lyon et Fos puis de le transborder sur un navire de mer.

Le conteneur acheminé par route était ensuite pris en charge par un caboteur réalisant un service de feedering 44 sur Algésiras, où il était transbordé sur un navire « mère » en provenance d’Amsterdam et à destination du Pirée. Malgré un temps de parcours plus long (8 jours contre 4 jours environ) la chaîne « route + maritime » offrait des conditions tarifaires particulièrement basses en comparaison du fluvio-maritime. Ce dernier souffrait d’un manque de capacité – pas de chargement des conteneurs en pontée sur le segment fluvial –. Les suppressions des ruptures de charge intermédiaires : route-feeder et feeder-« navire mère » n’étaient pas suffisantes pour compenser les économies d’échelle des lignes maritimes.

Notes
44.

Liaisons maritimes ou fluvio-maritime venant approvisionner les grands courants commerciaux internationaux ou éclater les marchandises transportées sur ces liaisons.