3.2.4. Conclusion

Les diverses études tendent essentiellement à mettre en évidence des défauts de connectivité des réseaux corticaux temporo-pariéto-frontaux (i.e., entre les zones postérieures et antérieures) et des circuits ventraux et dorsaux (e.g., Horwitz, Rumsey & Donohue, 1998 ; Klingberg et al., 2000), notamment par le biais d’un dysfonctionnement de la région inféro-frontale gauche (e.g., Paulesu et al., 1996). Cependant, les synthèses s’accordent sur le manque d’universalité des observations concernant certaines asymétries fonctionnelles (Habib, 1997). Comme le résume Eckert (2004), les découvertes ont fréquemment démontré une très forte inconsistance dans la structure de certaines régions cérébrales des sujets dyslexiques, plus que chez les sujets normaux.Les études en neuroimagerie ont considérablement fait progresser la base de connaissances des mécanismes normaux et physiopathologiques de la lecture. Des controverses continuent d’animer les recherches sur les anomalies anatomo-fonctionnelles des dyslexiques puisqu’elles présentent un éventail très hétérogène même s’il demeure possible de les circonscrire aux aires périsylviennes.