3.8. Hypothèse phonologique

3.8.1. Introduction

À l’inverse des hypothèses explicatives précédentes, l’hypothèse phonologique tire sa force de la proportion massive de déficits phonologiques présents chez les dyslexiques (i.e., entre 75 et 100% selon les études, Ramus, 2003). De même, contrairement aux troubles sensori-moteurs, les déficits phonologiques expliquent la majeure part de la variance en lecture. En effet, les déficits sensori-moteurs n’accompagnent pas forcément des déficits phonologiques et ne rendent pas compte de manière aussi efficace voire pas du tout des difficultés en lecture chez les dyslexiques (e.g., Chiappe et al., 2002 ; White et al., 2006).