Parts respectives des codages spatiaux et temporels

La limite de synchronisation des fibres nerveuses vers 5 kHz ainsi qu’un certain nombre de mesures psychoacoustiques suggèrent que la hauteur serait codée temporellement jusqu’à 4-5 kHz et spectralement au-delà. Parmi ces mesures psychoacoustiques, citons le fait que les seuils de discrimination de fréquence se dégradent brutalement au-dessus de 4 kHz ou que l’effet de la durée des sons sur les seuils de discrimination augmente lorsque la fréquence augmente au-dessus de 4 kHz. Enfin, la capacité à percevoir des mélodies et à reconnaître des intervalles musicaux disparaît au-dessus de 4-5 kHz (Plack & Oxenham, 2005), ce qui suggère que le codage temporel serait nécessaire pour avoir la sensation d’une hauteur musicale.