I.1.8. Infrastructures

Le Congo dispose de cinq modes de transport : routier, ferroviaire, fluvial, maritime et aérien.

Le réseau routier s'étale sur environ 17 800 kilomètres de routes et de pistes, avec seulement 700 à 900 kilomètres goudronnés autour de Brazzaville et de Pointe-Noire, surtout au nord de Brazzaville le long de la route nationale numéro deux (RN2) sur 532 kilomètres, de Brazzaville à Owando, et plus récemment la route Ngo-Djambala-Lékana.

Les deux principaux axes sont : Brazzaville/Pointe-Noire (RN1) et Brazzaville/Ouesso (RN2), auxquels se raccordent des axes secondaires qui relient entre elles, les villes moyennes du pays. Il existe aussi des pistes agricoles qui desservent certains villages enclavés presque, de tout autres moyens de communication modernes.

Ce réseau est en mauvais état par manque d'entretien et par la faute du climat équatorial, avec ses pluies fréquentes qui détruisent les infrastructures terrestres.

Deux lignes constituent l'essentiel du réseau ferroviaire congolais :

Le Congo dispose d'un important réseau fluvial, navigable sur plus de 5000 kilomètres, qui permet d'atteindre des villes et villages inaccessibles par la route ou l'avion, comme Mossaka, par exemple. Il comprend des axes fluviaux inter-Etats, reliant le pays avec certains de ses voisins comme la République Centrafricaine ; et des axes intérieurs reliant les différentes régions congolaises entre elles. Le principal port fluvial est celui de Brazzaville.

Le transport maritime s'effectue à partir du port de Pointe-Noire (capitale économique du Congo). Ce port en eau profonde, est un débouché naturel sur l'Océan atlantique d'un axe de communication prépondérant pour l'Afrique Centrale, qui s'étend de Pointe-Noire à Bangui et Djamena, en passant par les voies ferrées (CFCO), fluviales et routières. Le port maritime de Pointe-Noire, qui apparaît comme l'un des premiers ports de transbordement de la côte occidentale d'Afrique, est un lieu de sortie des produits d'exportation (café, cacao, bois tropicaux) et d'entrée des produits occidentaux (véhicules, machines, matériaux de construction, produits alimentaires...).

L'infrastructure aérienne compte deux aéroports internationaux : Brazzaville et Pointe-Noire, et puis actuellement celui d'Ollombo-oyo dont la construction s'achèvera en 2006. Des lignes intérieures permettent de desservir cinq aéroports nationaux (Dolisie, Impfondo, NKayi, Ouesso et Owando) ainsi qu'une quinzaine de petits aérodromes réservés aux avions de tourisme.

Par ailleurs deux barrages hydrauliques, Moukoukoulou et Djoué, produisent de l'électricité au sud du pays, sans couvrir les besoins en énergie électrique, car le Congo importe de l'ex-Zaïre le complément nécessaire (36 % des besoins). Le barrage hydraulique d'Imboulou au nord de Brazzaville est actuellement en construction pour palier à ce besoin.

Le réseau téléphonique congolais est automatisé mais ne couvre que les grandes villes et les centres industriels. La téléphonie mobile vient de gagner même les centres secondaires les plus enclavés et sans autres infrastructures modernes.