Les Nations Unies avaient déclaré la période 1983-1992 Décennie pour les Personnes Handicapées, au cours de laquelle les Etats Membres devaient mettre en exécution le Programme d'Action Mondiale (PAM) concernant les Personnes Handicapées. Cette mesure a permis l'élaboration des Règles sur l'Egalisation des chances et des opportunités en faveur des personnes handicapées, permettant ainsi un changement positif, d'attitude à l'égard des personnes en situation de handicaps. Les succès enregistrés lors de cette décennie ont été palpables dans la plupart des pays Américains, Européens et Scandinaves.
En Afrique, le Programme d'Action Mondial a eu très peu d'effet, car ses objectifs n'ont pas été atteints, faute d'investissements politiques et économiques efficaces de bien d'Etats du continent dans la résolution des difficultés des personnes en situation de handicaps.
Les Associations Africaines de personnes handicapées ont, au travers de la PANAPH, relevé que la Décennie des Nations Unies était une approche globale et mondiale des problèmes que pose l'invalidité, conduisant à des solutions inadaptées au contexte africain. D'où la nécessité d'organiser une décennie de Personnes Handicapées d'Afrique, qui serait une approche africaine, avec des solutions africaines aux problèmes liés aux handicaps.
Les buts et objectifs de la décennie africaine des personnes handicapées sont de 73 :
La Pan-Africaine des Personnes Handicapées coordonne (par l'intermédiaire d'un Comité de Coordination de la Décennie) les programmes conduits par les Fédérations chargées de mener sur le terrain, les activités de cette Décennie Africaine.
Le Comité de Coordination de la Décennie comprend des représentants des Organisations et des Institutions ci-après :
Rapport PANAPH (1999) : Décennie Africaine des Personnes Handicapées 2000-2009, Cap Town, 1999.