VI.2.3. Présentation du questionnaire complémentaire

Il s'agit d'un questionnaire venant en complément du modèle du différenciateur sémantique que nous avons élaboré. Les personnes interrogées étaient tenues de répondre aux deux questionnaires, l'un après l'autre, dans les mêmes conditions et selon les consignes indiquées.

La passation du questionnaire :

Le mode d'administration du questionnaire complémentaire est le même que celui du premier, il consiste à solliciter directement les enquêtés pour les remplir eux-mêmes.

Le but de la recherche a été clairement expliqué aux personnes interrogées et, en plus des consignes qui figurent sur notre questionnaire, quelques consignes simples et précises ont été données :

Structure et contenu :

A propos de la forme et du fond du questionnaire, le lecteur peut découvrir en intégralité, dans la partie des annexes du présent document, le libellé de l'ensemble des questions posées.

Hors mise la consigne générale, il se compose toutefois de vingt deux (22) questions. Ce questionnaire est un mélange de questions fermées et ouvertes, nous permettant de déduire les représentations mentales sur les handicapés des répondants par l'intermédiaire du langage, dans son expression écrite.

Les questions sur les informations personnelles

Ce sont des questions fermées qui vont du numéro 1 au numéro 7, nous permettant de recueillir des renseignements personnels sur les sujets. Il s'agit des "questions identité", car elles se rapportent à l'âge, au sexe, à la nationalité, à la langue parlée, à la profession, aux fonctions exercées et au niveau d'études de chaque sujet.

Les questions ouvertes

Elles laissent une latitude aux sujets dans leurs réponses. Les questions concernées sont les numéros 8, 9, 10, 11, 17, 18, 19, 21 et 22 faisant appel à une construction mentale plus élaborée. Les répondants prennent position par rapport aux problèmes posés, expliquent, justifient et proposent d'éventuelles solutions. Ces questions demandent davantage de réflexion chez les personnes interrogées, car leurs représentations ne se fondent pas à partir d'un corpus établi comme dans des questions fermées où l'on propose des choix de réponses.

En fait, chercher à dégager les caractéristiques d'une représentation mentale sur le handicap nous entraîne droit dans la compréhension du langage dans son expression écrite ou verbale. Comme la psychologie sociale le préconise, les représentations se construisent dans l'interaction sociale, et le langage est une dimension déterminante. C'est dans cet esprit que nous prenons le langage dans toutes ses dimensions en général, et dans sa dimension écrite en particulier comme une passerelle importante en vue d'une approche des représentations mentales des situations des handicaps.

Les questions ouvertes sont pour certaines des "questions d'évocation", ayant pour objectif de pouvoir susciter une production construite des représentations des répondants.

Les questions fermées, numéros 12, 13 et 14 nous permettent de déterminer les liens, les contacts et le vécu des personnes interrogées par rapport au problème du handicap, afin de connaître leur degré de proximité avec ce phénomène.

Les questions numéros 15 et 16 permettent de cerner les causes des handicaps évoquées par les répondants, ainsi que l'explication sociale de l'origine du handicap qu'ils retiennent.

La question numéro 2 est une approche de l'attitude générale des répondants vis-à-vis de la personne handicapée. Elle contraint le répondant à se situer par rapport à une représentation spontanée qu'il a de la personne handicapée au sein de la société en général.