Les contrats précédents abordent alors les aspects financiers, techniques et gestionnaires de l’opération. À première vue, on pourrait conclure sur une coopération étroite et harmonieuse entre les protagonistes de l'opération, telle que la présente Jean-Louis Solal dans un ouvrage publié par la S.C.C. au moment de l’ouverture du centre commercial.
‘« La vocation première du commerce étant par excellence la liberté, comment a-t-il pu – avec ses nombreuses servitudes fonctionnelles – entrer dans le cadre d’une rénovation urbaine dirigée par une municipalité, s’adapter à ce cadre et le respecter ?Déjà l’application des conventions intervenues entre la S.C.C. et la S.E.R.L. montre l’existence de certaines tensions entre le promoteur privé et les sociétés du groupe S.C.E.T., progressivement évincées des cercles de décision. L’analyse des conflits et de leur résolution renforcent cette « interprétation » possible de l’opération de la Part-Dieu, ou du moins, permet de ne pas négliger dans le déroulement décrit par Jean-Louis Solal ci-dessus, certains aspects qui ont permis de faire de la Part-Dieu, ce qu’elle est aujourd’hui. Cette opération montre à quel point l’aménagement n’est au final qu’une affaire de régulation entre plusieurs intérêts, dans laquelle la collectivité locale est invitée à arbitrer.
Extraits choisis d’un article de Jean-Louis Solal « secteur public, secteur privé, un exemple de collaboration » paru dans un ouvrage promotionnel du centre commercial de la Part-Dieu, septembre 1973, p 72 et 75