5.1.1.2 La démarche « Lyon 2010 » où l’expression affirmée de la mue lyonnaise

Depuis la fin des années 1970, le développement de l’agglomération s’est appuyé sur plusieurs sites, concentrant les efforts des collectivités locales. Alors que la réalisation du centre directionnel de la Part-Dieu est en voie d’achèvement151, la SNCF et la communauté urbaine annoncent la venue prochaine d’un train à grande vitesse à Lyon et la nécessité de construire une nouvelle gare. Le site de la Part-Dieu est retenu. La communauté urbaine crée la Z.A.C. de la gare de la Part-Dieu le 30 août 1979 et délègue logiquement l’aménagement à la S.E.R.L. puisque cet opérateur envisageait déjà la réalisation d’une telle gare quelques années auparavant (cf. chapitre précédent). La Z.A.C. de la gare Part-Dieu est ainsi l’une des dernières grandes opérations confiées à la S.E.R.L. puisque la communauté urbaine de Lyon, forte désormais de départements internes compétents, va favoriser un suivi public local de ses opérations d’aménagement.

Notes
151.

En fait, deux parcelles restent à ce jour vierges de construction. La cité administrative d’État n’est pas aboutie, puisqu’un des bâtiments prévus n’a jamais été réalisé, ce qui explique le terrain vague entre le centre commercial côté grand magasin sud et la cité administrative. Le lot R a connu une histoire mouvementée et l’échec de plusieurs projets successifs depuis le début des années 1980. Il semblerait qu’aujourd’hui un permis de construire ait été déposé pour une tour de bureaux d’une hauteur comparable à celle de la Tour du Crédit Lyonnais, dépassant alors largement les surfaces imposées par le programme et ses avenants du centre directionnel version 1970.