5.1.2 une nouvelle culture locale des modes de faire l’aménagement

Les monopoles établis des années 1960 s’effondrent à la fin des années 1970 avec la création de l’agence d’urbanisme de Lyon en substitution à l’atelier d’urbanisme de Delfante et à la mise en concurrence de la S.E.R.L. avec les services internes de la communauté urbaine ou encore une ouverture à d’autres prestataires. Tous les équipiers étaient tendus vers ce même objectif de développement économique de l’agglomération mais aussi de l’urbain. C’est là qu’on a commencé à lancer des politiques d’aller chercher des architectes étrangers, des paysagistes étrangers ou européens de manière à remuer un peu tout cela (Entretien Rivoire). Au cours des années 1980 c’est ainsi de nouveaux modes de gestion des opérations d’aménagement qui émergent. De plus, la communauté urbaine lance en même temps de nombreux projets avec un recours limité aux finances publiques, conséquence des investissements réalisés durant les mandats de Pradel. Par conséquent, le recherche de nouvelles sources de financement s’accompagnent aussi à une ouverture plus grande au secteur privé et aux grands groupes privés de l’urbain, en pleine restructuration également. Cette sous-section retrace ainsi l’apparition progressive sur la scène lyonnaise de nouveaux acteurs de l’urbain et les conséquences en termes de modes de gestion des opérations d’aménagement. Cette section permet aussi de resituer le contexte dans lequel l’opération de la Cité Internationale évolue.