5.2.4 Épilogue : Une fin classique pour une opération qui reste exceptionnelle

Liquidation de l’opération

En 1998, conformément au bail emphytéotique, le contrat est revu. La SPAICIL décide alors de se retirer partiellement de l'opération. La première tranche est quasiment finie. Seuls deux pavillons de bureaux restent à construire, mais le marché immobilier de bureaux n’a pas tout à fait repris sur Lyon. En outre, à la Part-Dieu, se développe une offre concurrentielle sérieuse. Mais la SPAICIL entend maintenir son engagement. Le marché immobilier du logement amorçant une reprise, la SPAICIL s’engage sur un second bail à construction correspondant au programme logement de l’opération. Cela permet aux collectivités locales « d’alléger » la facture en ce qui concerne le rachat des équipements publics réalisés par anticipation selon les clauses des contrats signés. SPAICIL revendra ses droits au promoteur George V, alors filiale de Vivendi lors de la signature. Le 30 juillet 1999, la convention de résiliation de la convention d’aménagement est signée entre la SPAICIL et la communauté urbaine de Lyon et fait suite au second bail à construction signé le 21 juin 1999.

Entre les différents acteurs, il n’y a pas eu de réelles confrontations. Tout avait été négocié au moment des engagements de SPAICIL et on ne pouvait revenir sur ces accords. Par ailleurs, personne n’a vraiment voulu dénoncer le contrat. Pour les collectivités locales ou pour l’aménageur privé, l’opération de la Cité Internationale s’est soldée par des pertes financières. Elle a permis aux filiales travaillant dans le domaine de la construction d’avoir une certaine activité au moment le plus fort de la crise immobilière, et des ex-filiales comme George V ou même la SECIL203 sont aujourd’hui convaincues d’avoir fait une « bonne affaire » (entretien Leroy-Besse).

Notes
203.

Société Privée filiale de la Compagnie Générale des Eaux- Vivendi, gestionnaire du Palais des Congrès.