Une suite « classique » pour l’achèvement de l’opération

Cette partie de l’histoire de la Cité Internationale nous intéresse très peu. Dans un premier temps, la communauté urbaine a repris cette opération en régie directe, le temps de modifier à nouveau les statuts de la S.E.M. de la Cité Internationale en une S.E.M. d’aménagement. Depuis 2001, l’opération est à nouveau gérée par cette S.E.M. Le Palais des Congrès est un véritable succès et les élus lyonnais décident, sous le mandat de Raymond Barre d’étendre l’équipement en créant une salle de 3 000 places204.

À cette occasion, la zone d’aménagement s’étend en amont du site avec de nouveaux bureaux et des commerces en rez-de-chaussée animent la rue intérieure qui se clôt sur le grand amphithéâtre, imaginé par Renzo Piano205, la salle 3000. la Z.A.C. est modifiée pour tenir compte de ces évolutions de programme206. La SPAICIL se retire doucement de l’opération, en revanche, la SARI revient en tant que simple promoteur et remporte les marchés publics pour le développement des bureaux et des commerces. La gestion de cette nouvelle phase de l’opération est classique. Les collectivités financent sur fonds propres les équipements publics, et récupèrent les charges foncières issues des programmes « privés ». C’est pourquoi cette partie de l’opération ne semble pas pertinente pour notre sujet.

Notes
204.

délibération du conseil communautaire du 16 juin 1998, n°1998-2880

205.

qui remporte le marché de définition que la communauté urbaine a lancé en 2000

206.

Délibérations du conseil communautaire du 26 février 2001, n°2001-6420