1.3 Collocations et phraséologie

L’étude se heurte à une grande difficulté dans sa tentative de trouver un terme correspondant au terme français « phraséologie », dans la mesure où le concept français s’est formé dans nombre de dénominations scientifiques spécialisées que l’on pourrait appeler « la diversité des dénominations du même concept dans les textes français ».

C’est ainsi que « les lexicographes ont eu recours aux appellations les plus diverses, la notion étant encore assez floue. Faut-il parler de lexème, de synapsis (Benveniste), de synthème (Martinet), d’unité phraséologique (Dubois), de phrasème, que l’on entend de plus en plus ? Ces dénominations différentes recouvrent plus ou moins la même réalité, à savoir des groupes de mots syntaxiquement liés, n’ayant qu’un seul sens à la fois dans un contexte donné. »143

Il reste que ces dénominations diverses représentent toutes une seule réalité, à savoir des groupes de mots syntaxiquement liés et qui n’ont qu’un seul sens dans un contexte donné.

Notes
143.

Voir Saadiat Ait Taleb, « Rapport de la phraséologie avec la terminologies », in Terminologies nouvelles, N°10, Décembre 1993, p. 14.