6- Contraintes pour l’utilisation des TIC et analyse

Il y a une variété de contraintes dans l’application des TIC dans le système éducatif en Inde. La politique existe, de même que l’engagement du gouvernement. Cependant, une telle politique et un tel engagement, souvent, ne sont pas suivis de faits. Les projets éducatifs installés par des gouvernements conventionnels, sont abandonnés avec leurs systèmes hiérarchiques et bureaucratiques lorsque le besoin est la gestion créatrice et innovatrice.

L’accès à la technologie est également inégal car l’effort est fragmentaire et non coordonné par différentes agences. Le manque d’énergie électrique stable, de lignes inexistantes ou incertaines de télécommunication et la disparité entre l’attribution et les besoins réels de placement s’ajoutent aux problèmes. La durabilité est également un obstacle important d’initiatives échouent parce que les donateurs n’ont pas prévu le coût d’entretien et l’évolution de la technologie et des services !

Des modèles de gestion et de développement essentiels, linguistiquement et culturellement appropriés aux communautés locales, sont pratiquement impossibles lorsque des projets sont mis en place à l’échelon national ou lorsque des capitaux d’Etat ne prennent pas en compte les besoins locaux.

Cependant, il y a de diverses dimensions aux thèmes abordés ci-dessus. D’abord, il est impossible dans un pays comme l’Inde de lancer ces défis par le biais de la planification et de la prise de décision centralisées. En second lieu, le contrôle central constitue un processus encombrant et lent d’acquisition de matériel, de logiciel, de production et de réponse aux problèmes et aux solutions. Troisièmement, un système d’éducation décentralisé composé d’acteurs multiples ne peut pas continuer à fonctionner avec un monopole central qui a la main mise sur la commande et la transmission de l’éducation. Quatrièmement, il y a l’augmentation évidente des efforts locaux, là où les efforts dans tout le pays ont échoué. La raison à cela: les efforts locaux s’adressent aux besoins locaux, à la culture locale et à la langue locale. Les initiatives telles que celle de GyanDoot et le projet de communication de développement de Jhabua sont deux exemples de la réussite locale des efforts.

Le potentiel des connaissances à partir des expériences de l’Inde est énorme, avec l’application des TIC dans l’éducation. Il y a peu de pays qui peuvent considérer l’Inde comme banc d’essai pour déterminer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Ce pays a toutes les caractéristiques des pays en voie de développement. Le gouvernement indien, a politiquement décidé de décourager l’aide de l’assistance internationale, en particulier celle de nature bilatérale, et de soutenir les projets de développement d’éducation à l’intérieur de l’Inde. Mais il y a de la place pour soutenir des efforts indiens.

Dans un premier temps, il y a un besoin critique de fournir des informations concernant les efforts des indiens, afin d’aider ses propres décideurs, établissements, et société civile. Il est nécessaire de savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et qu’elles sont les implications sur la politique, la planification et l’exécution. Une deuxième étape serait d’informer la capacité de création et la formation fournies au personnel dans les institutions indiennes. Spécifiquement, elle doit comprendre que chaque nouvelle technologie ne vient pas simplement du matériel et notamment du logiciel, mais du modèle d’enseignement et d’apprentissage, elle a sa propre grammaire. De plus, les procédures de gestion doivent être adaptées afin d’employer les technologies efficacement. Par exemple, l’utilisation des TIC dans l’éducation appelle une variation fondamentale dans le contenu, qui est conçue et fournie, aussi bien que pour le travail d’équipe et les pratiques de collaboration. De nouvelles technologies ne peuvent pas être imposées sans permettre aux professeurs et aux élèves de comprendre ces décalages fondamentaux. La formation continue est nécessaire pour les formateurs dans les établissements et les organismes qui sont engagés dans le processus de curriculum, du matériel didactique et de la transmission de l’éducation par TIC. En même temps, directeurs de moyen niveau, dans le service public et le secteur des ONG ont besoin de comprendre la pédagogie par les TIC et les modèles de gestion qui sont exigés.

L’Inde et l’Iran ont la politique et la technologie pour mettre en application les petites et grandes interventions des TIC dans l’éducation. Ce qui est absent et ce qui échoue est dans la traduction de la politique et de la technologie dans les bonnes pratiques. Dans partis suivants, on essaye de démontrer des indicateurs qui peuvent marquer des obstacles, des contraintes ou des opportunités d’intégration des TIC dans les systèmes éducatifs de pays en voie de développement comme l’Iran et l’Inde.