2.2. A l'échelle de l’établissement :

Mais en Iran, les compétences en TIC des professeurs d’écoles diffèrent peu entre les écoles privées et gouvernementales.

Mais en Iran, il n'y a guère de différence entre écoles privées et écoles gouvernementales.

Mais en Inde, le niveau des compétences des élèves des écoles privées en Inde est trop haut par rapport à celles des écoles gouvernementales. Autrement dit, les compétences des directeurs d’écoles gouvernementales sont inférieures à 3,2 d’indice sur 10 :

Mais en Iran, il n'y a guère de différence entre écoles privées et écoles gouvernementales.

En tout cas, l’analyse du phénomène de l’intégration des TIC dans le système éducatif en Iran et en Inde a montré que ces pays en sont encore au début. En fait, les barrières que rencontre leur intégration sont fortes et des facteurs qui la favorisent insuffisants. Plusieurs indicateurs dans notre recherche ont constaté que les barrières de planification qui limitent l’intégration des TIC dans les systèmes éducatifs d’Iran et d’Inde sont de deux types : les obstacles internes aux écoles et les barrières extérieures existant à l'échelle macro ou nationale. Les barrières internes sont le manque de bonnes relations entre les équipes administratives, les équipes d’enseignants et les élèves, le manque de plans de promotion du rôle des enseignants dans le développement de matériel pédagogique, le manque d’un plan budgétaire et de crédits pour les TIC, le manque de planification de la gestion ou de plan d’intégration des TIC dans les écoles, le manque de définition des objectifs et des buts en matière de TIC dans les écoles et le manque de compétences en TIC des professeurs, des directeurs d’écoles et des élèves et, plus important, le manque de plan d’intégration des TIC dans les écoles, c’est-à-dire adopter une approche systémique, prévoir un temps raisonnable pour procéder à l’implantation des TIC, se fixer des objectifs réalistes et les respecter, mettre en place une structure organisationnelle pour planifier et gérer le projet, rechercher des consensus sur les orientations du projet rechercher l’appui des parents, évaluer le degré de visibilité souhaité du projet de changement,effectuer une analyse préliminaire du contexte,prévoir une suite au projet d’intégration des TIC, analyser le projet d’intégration des TIC sous plusieurs angles etc.

Parmi les barrières externes importantes figures en Inde la limitation par le ministère de l’utilisation des TIC à certains établissements et disciplines pilotes. Les TIC ne sont nullement intégrées à l’ensemble des programmes scolaires qui n’ont pas été réformés pour les prendre en compte. En revanche, en Iran, le gouvernement encourage et soutient par sa politique la mise en place des TIC dans les écoles. En Inde, le gouvernement encourage et soutient peu les Technologies de l’Information dans sa politique de mise en place dans les écoles.Des équipes de créateurs de contenu, des planificateurs éducatifs, des enseignants, des technologistes éducatives et des chercheurs ne contribuent pas activement à promouvoir les TIC dans le système éducatif. Si en Iran, il y a proposition d'un plan d’action à court, moyen et long termes pour des actions et des projets acceptés, en Inde il n’y a qu'un plan d’action à court terme. Le ministère de l’éducation n’a pas intégré l’utilisation des TIC dans le programme normal et n’a pas défini de normes ni de compétences aussi bien pour les enseignants que pour les élèves en ce qui concerne l’utilisation des TIC. En Iran et en Inde des entreprises, des organismes ou des associations dans le secteur international et des organisations non gouvernementales (ONG et société civile) n’ont pas apporté leur concours à la réalisation des objectifs du plan de développement des TIC dans l’enseignement. Les meilleurs rôles « possibles » des pouvoirs locaux, des associations intermédiaires, de l’enseignement, des ONG, des acteurs économiques n’ont pas été déterminés pour mettre en place des TIC dans le système éducatif. Le manque d’une planification et de la gestion d’un plan d’intégration des TIC, le manque d’existence de une politique appropriée, claire et cohérente au niveau national en matière de TIC et le manque de manière pour évaluer de la situation des TIC sont des barrières majeurs d’intégration des TIC.

Alors que la planification en Inde est extrêmement faible, le ministère de l’éducation iranien a plusieurs plans éducatifs pour développer des applications des TIC dans l’enseignement primaire et secondaire. Jusqu’ici, 6500 écoles ont des locaux pour l’implantation d’ordinateurs (33 %) et en 2006 toutes les écoles devraient être équipées. D’ailleurs environ 1200 écoles (10 %) ont été reliées à l’Internet. Environ 70 000 professeurs (8 %) ont participé aux ateliers et aux cours reliés par TIC. « Le réseau de Roshd» (www.roshd.ir) est le plan du ministère pour établir des équipements des TIC dans les écoles. Les projets suivants figurent parmi les plus importants programmes destinés à changer la direction de l’enseignement et la pratique d’étude dans les écoles iraniennes :