Le sexe

Il semble désormais admis que les femmes perçoivent la sensation algique, de manière générale, à partir d’un seuil plus bas et avec davantage d’intensité que les hommes (Rollman et al., 2000). On note, en particulier, une activation supérieure du débit sanguin cérébral lors d’une stimulation douloureuse aux niveaux controlatéraux préfrontal, insulaire et thalamique (Paulson et al., 1998). Selon Jones et al. (2002), cette différence hommes/femmes pourrait être liée à la plus grande tendance féminine à l’anxiété. L’anxiété se révèle en effet comme un facteur important dans l’interprétation douloureuse.