Échelle de 6 visages (FPE-R, Facial Pain Scale)
Cette échelle est aussi destinée à l’enfant. On lui présente des planches figurant des visages, dont les expressions évoquent des intensités de douleur différentes. L’enfant doit choisir parmi ces visages lequel correspond le mieux à la douleur qu’il ressent.
Toutes les échelles précitées, aussi utiles et valides soient-elles, ne donnent pas la possibilité de discriminer ce qui est précisément exprimé derrière le qualificatif “douleur” : le sujet, par exemple, lorsqu’il évoque, à travers l’une ou l’autre échelle une douleur extrême, veut-il parler d’une douleur extrême en intensité, en désagrément, ou cumulant ces deux sensations ?
Certains praticiens ou expérimentateurs ont ainsi choisi de distinguer, en soumettant l’échelle (uniquement pour les adultes), les dimensions “intensité” et “désagrément”, proposant alternativement la même échelle pour l’une ou l’autre de ces dimensions.
Il est possible aussi de compléter une échelle d’autoévaluation par un questionnaire plus général et multidimensionnel concernant la douleur et son expression. Il existe plusieurs questionnaires permettant d’explorer les différentes facettes du vécu nociceptif, et notamment :
- le QDSA (Questionnaire Douleur de Saint-Antoine) ;
- le QCD (Questionnaire Concis sur la Douleur)
- le MPI (Multidimensionnal Pain Inventory).
Par ailleurs, divers questionnaires donnent aussi la possibilité d’évaluer des douleurs en fonction de leur type ou de leur zone de manifestation, tels que :
- le DN4, permettant d’identifier une douleur neuropathique ;
- l’Échelle de ROLAND, permettant d’évaluer l’incapacité fonctionnelle dans les lombalgies.