L’effet prix

La commission que paieront les banques accroîtra les revenus des biens immobiliers. Si l’on part de la théorie que les agents évaluent un bien à son flux actualisé de revenus, que le taux moyen d’actualisation qui est retenu par eux, toutes choses égales par ailleurs, pour les biens immobiliers, est plutôt bas compte tenu du niveau de risque faible de l’immobilier (et du caractère de bien monétaire) ; on peut supposer que le taux d’actualisation moyen, en dollar et au Liban sera de 5 % (pour un Libor à 4 %). Si l’on considère que la commission de garantie payée par les banques sera autour de 1 %, alors l’appréciation des biens éligibles à Certificat, pour la partie bénéficiant de Certificat, sera de 25 %. Comme en moyenne le Certificat représente 50 % du prix des biens, l’appréciation directe sera de 12,5 %. Celle-ci sera vraisemblablement concentrée sur les biens les moins chers, les autres biens pourront directement ou par contagion gagner entre 5 et 10 %.

Il est bien entendu probable que l’ensemble des biens n’étant pas tout de suite éligible ou introduit dans le programme, cette augmentation ne se fera que progressivement.