Les hypothèses (très) conservatrices de l’étude

Le total des actifs immobiliers au Liban s’élève approximativement à 341 milliards de dollars (estimation Cordahi).

Les prêts contre hypothèques au Liban sont de 11 milliards de dollars (d’après les estimations du Dr Paul Morkos et de M. Raja Makarem, de la banque BBAC). Les biens hypothéqués sont de trois fois les prêts.

Les biens éligibles (ceux qui répondent aux standards définis par l’Autorité) représentent la moitié du total des biens.

L’évaluation qui sera faite par l’Agence sera le tiers de la valeur réelle (nous rappelons que pour que les Certificats soient liquides, fongibles et sûrs, l’Agence retiendra une valeur significativement inférieure à la valeur réelle).

Dans un délai de deux ans après l’introduction du Certificat, tous les prêts contre hypothèques auront été convertis en prêts contre Certificats.

La banque paiera une commission de 1 % par an sur les Certificats collectés, elle fait une marge de 3 % sur les prêts contre hypothèque et de 5 % pour les prêts sans hypothèque (estimations personnelles) ; elle fera une marge de 2 % pour les prêts contre Certificats265.

Nous ne prendrons pas en compte les commissions que les banques généreront grâce à cette activité. Mais on peut estimer que ces commissions seront substantielles et découleront d’un plus grand dynamisme du « Retail Banking » et du « Commercial Banking ».

La banque témoin est représentative de l’ensemble du secteur bancaire libanais.

Notes
265.

. Le fait que les risques crédit et liquidité soient amoindris par l’existence d’un Certificat comme sûreté justifie que la marge de la banque soit à ce niveau. Cela signifie que la conversion de prêts contre hypothèque en prêts contre Certificat coûtera à la banque 2 % : 1 % comme commission versée au déposant et 1 % en marge d’intérêt plus faible.