Nous supposons que la banque témoin est représentative du marché, que ses clients ont dans le patrimoine immobilier une part équivalente à celle qu’ils ont dans les dépôts, et que la banque, conformément à la prudence qu’elle démontre dans son activité présente, ne prêtera que 50 % du montant qu’elle collectera en Certificats non affectés268.
Par ailleurs, dans les Certificats issus d’hypothèques, on admettra que la banque témoin a 3,51 % du marché total, ce qui correspond à sa part dans les crédits totaux. L’hypothèse implicite est que toutes les banques ont un comportement identique en matière de sûreté immobilière.
Nous avons donc :
Année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 | Année 5 | |
Certificats issus d’hypothèques Part banque |
5,5 milliards 193 millions |
11 milliards 386 millions |
11 milliards 386 millions |
11 milliards 386 millions |
11 milliards 386 millions |
Certificats sur biens libres Part banque |
5,1 milliards 208 millions |
10,2 milliards 416 millions |
15,3 milliards 624 millions |
20,4 milliards 832 millions |
25,5 milliards 1040 millions |
Total Part Banque |
10,6 milliards 401 millions |
21,2 milliards 802 millions |
26,3 milliards 1010 millions |
31,4 milliards 1218 millions |
36,5 milliards 1426 millions |
En ce qui concerne la répartition des services que les Certificats permettent, nous allons supposer que la banque se contente de prêter le même montant contre Certificats que ce qu’elle faisait contre hypothèque et que, pour les Certificats non issus d’hypothèque, elle prête la moitié de cette somme. Toutes ces prévisions nous semblent modestes, d’autant que nous avons négligé les recettes indirectes qui pourraient être générées (cartes de crédit, lignes de découvert, assurance, etc.).
. Nous avons pris comme hypothèse que les seuls crédits contre Certificats sont d’anciens crédits contre hypothèques et qu’il ne se révélera pas de nouveaux emprunteurs qui profiteront de la meilleure extraction hypothécaire. Ici aussi, nous avons préféré être très conservateur dans nos estimations.