4) Un réservoir de divinités indigènes

a) L’identification des divinités tutélaires

L’étude des divinités de périphérie urbaine est rendue frustrante par les lacunes de nos sources dans ce domaine. Bien des sanctuaires ne possèdent aucune attestation épigraphique ou iconographique (de la ou) des divinités qui y étaient honorées. Cependant, et malgré l’absence de continuité de nos sites avec l’époque préromaine, il faut admettre la forte proportion de divinités au théonyme indigène dans notre corpus (fig. 16). Les divinités tutélaires sont rarement identifiables, car sur l’ensemble des témoignages écrits ou sculptés identifiant une divinité dans un lieu de culte, tous n’ont pas la même importance et ne peuvent être considérés de la même manière. Nous choisissons donc, dans les lignes qui suivent, de clarifier certaines identifications en reprenant à notre compte des hypothèses déjà avancées et d’en proposer de nouvelles.