Situation topographique : La ville occupe l’extrémité sud-est d’un plateau du massif granitique de la Mayenne, elle est installée sur une rupture de pente et domine de 40 m le bassin d’Evron.
Altitude moyenne : 155 m.
Les traces d’occupation les plus anciennes sont localisées sous le sanctuaire suburbain et remontent à La Tène ancienne au moins. Des habitats laténiens ont été découverts ponctuellement sous le site de la capitale gallo-romaine.
J. Naveau met en doute l’accès de Jublains au rang de capitale avant l’époque flavienne1651, époque au cours de laquelle elle aurait été détachée du territoire des Cénomans. Il insiste sur le fait que les Diablintes sont qualifiés d’Aulerques par Ptolémée seulement au IIe siècle, alors que César et Pline les appellent Diablintes sans épithète1652.
Le réseau de rues date de l’époque flavienne seulement. Le théâtre au sud de la ville est peut-être construit en 81/83, si l’on accepte la lecture très hypothétique de son inscription dédicatoire 1653. Les thermes seraient plus tardifs et dateraient de la fin du Ier ou du début du IIe siècle. Une forteresse s’installe à côté de la ville au Bas-Empire. Dans l’Antiquité tardive, la cité est finalement rattachée à la cité des Cénomans.
Bibliographie : Naveau J., 1997 et 2005.
Naveau J. dans Naveau J. et coll., 1997, p. 201-202.
César, BG III, 9 ; Pline l’ancien, HN IV, 107.
AE 1991, 1238. Rebuffat R. dans Naveau J., 1991, p. 108-111.