II. La sculpture religieuse : une vocation ?

Les artistes étant intervenus dans les églises de Lyon se sont presque exclusivement consacrés à la sculpture religieuse82 ; ce fut le cas de Bonnassieux, Bonnet, Cabuchet, Cubisole, Dufraine, Fontan, Larrivé, Legendre-Héral, Millefaut, mais aussi d’artistes moins importants comme Comparat, Cony, Louis Prost, Jean-Pierre Robert. D’autres sculpteurs y ont de même voué une partie de leur carrière sans s’y dédier totalement ; entres autres Jean-Antoine Aubert (1822-1883) et son fils Pierre Aubert (1853-1913), Charles-François Bailly (1844- ?), Jean-Marie Chavanne (Lyon 1792 – Lyon 1860), Pierre Devaux (Tassin-la-Demi-Lune 1836 – Neuville-sur-Ain 1838), Rodolphe Galli (Italie 1840 – Lyon 1863), Étienne Pagny (Lyon 1829 – Lyon 1898), G. Poli (actif à Lyon vers 1890-1910), Léopold-Marie-Philippe de Ruolz-Montchal (Francheville (Rhône) an XIII – Lyon 1879), Charles-Marie Textor (Lyon 1835 – Lyon 1906). Qu’en est-il ? Existe-il un décalage entre ceux qui s’y consacrent totalement et ceux créant quelques œuvres religieuses à l’occasion ? Quelles en seraient les raisons ? Quelles seraient leurs particularités ?

Notes
82.

Pour certains de ces artistes, un maximum d’un tiers de leur œuvre peut être profane, mais ce furent des échecs, hormis Jean Larrivé.