c) Gestion

Fabisch, qui eut pourtant beaucoup de succès, rencontra des difficultés financières145. Si cet artiste prolifique et coté rencontra des soucis d’argent, on peut s’interroger sur la gestion et la rentabilité des ateliers. En 1874, il devint directeur de l’École des Beaux-arts de Lyon, ce fut une apogée ; pendant deux ans, il resta professeur honoraire jusqu’en 1883, date de sa retraite. Malgré son succès à l’époque et la profusion de ses œuvres, il connut des ennuis d’ordre économique et en 1871, il dut diminuer son personnel et reçut des aides de la famille de Louise Testenoire, son épouse.

L’exemple de Louis-Léopold Renard146, aide à se faire une idée des difficultés de cette profession et de ce que pouvaient envisager les plus modestes d’entre eux pour vivre de leur métier. Il semble avoir été un praticien “volant”: Né à Malzéville en Lorraine, le 3 mars 1868 et mort le 1er novembre 1945, il fut praticien de Fabisch, de Dufraine (il travailla au fronton de la basilique de Fourvière), puis de Pagny. Il fut, un temps, voisin de Dufraine au 3 rue Croix-Jourdan et travailla occasionnellement pour lui comme praticien. En 1910, il logeait à Lyon au 4 rue d' Isly près de son atelier au 6 bis. Il était officier d'académie, signe d’une certaine réussite, avec au moins une reconnaissance publique.

Notes
145.

Stéphanie Spinosi (dir. Dominique Bertin), Œuvres Religieuses de J.-H. Fabisch (1812-1886) à Lyon, Maîtrise d’Histoire de l’Art, Université Lyon II, 1996.

146.

Lyon, Centre de documentation du musée des Beaux-arts, dossiers de sculpteurs.