g) Saint Roch

Roch (vers 1340 - 1379) était issu d’une très riche famille de Montpellier, perdant jeune ses parents, il fut confié à son oncle, étudia peut-être la médecine et décida de mener une vie pauvre de pèlerin, soignant sur les routes les malades de la peste. Il finit par attraper lui-même la maladie et il se retira dans une forêt près de Plaisance pour ne pas infecter les autres. Seul un chien vint le nourrir en lui apportant chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Il en fut rescapé mais défiguré ; aussi, à Milan pendant une guerre civile, il fut pris pour un espion et mourut abandonné dans une prison.

Ce saint très populaire, invoqué pendant les siècles des épidémies de peste, est beaucoup moins représenté au XIXe siècle669. Il est pourtant figuré en statue sur un autel de l’église Saint-Georges (cat. 606) dans son mode iconographique traditionnel : tenant en main droite son bâton de pèlerin, il montre sur sa gauche sa plaie bubonique, un chien est assis à ses pieds à gauche.

Notes
669.

J. Francesci, hôpital Saint-Jacques, Besançon (Doubs) ; L. Desprez, salon de 1854-1855, tour Saint-Jacques, Paris ; J. Delorme, Béziers (Hérault) ; G. Boichot, autrefois à Saint-Roch à Paris ; L.A. Lejeune, Saint-Roch, Paris.