S’étonnant du contraste observé chez certains élèves entre leurs échecs en mathématiques et leurs réussites dans d’autres disciplines, Brousseau introduit en 1978 le concept de contrat didactique pour expliquer en partie l’échec électif en mathématiques 56 . Ce concept a d’ailleurs évolué chez Brousseau au fil des années, amenant Sarrazy (1995) à distinguer deux grandes périodes dans la définition du contrat didactique.
Ce sont des enfants qui ont des déficits d’acquisition, des difficultés d’apprentissage ou un manque de goût prononcés dans le domaine des mathématiques mais qui réussissent convenablement dans les autres disciplines (Brousseau, 1980a).