En considérant les profils associés à un état final en CM2, on obtient :
Effectif sur 105 | % | |
"Progrès sans régression" avec un état final R+ ou R- | 42 | 40,00 |
"Stabilité" avec un état final R+ ou R- | 12 | 11,43 |
"Stabilité" avec un état final E ou NR | 19 | 18,10 |
"Au moins une régression" avec un état final R+ ou R- | 24 | 22,86 |
"Au moins une régression" avec un état final E ou NR | 8 | 7,62 |
Le graphique 14 permet de visualiser les principaux résultats de cette étude liée aux profils des élèves.
Au total, 78 sur 105 élèves (74,3 %) ont abouti à une réussite de type R+ ou R- à la fin des quatre années de scolarité. Parmi ces 78 élèves, 12 ont eu un parcours composé uniquement de réussite (Réu) 132 .
En revanche, 27 élèves sur 105 (25,7%) restent en situation de non-réussite à la fin du CM2. Parmi eux, 19 élèves sur 105 ont eu un parcours composé uniquement d'échecs par erreur ou non-réponse. Ce qui, en considérant une moyenne de 24 élèves par classe, représente 4 élèves par classe qui n’ont connu que l’échec à ce problème de la fin du CE1 à la fin du CM2.
Pour tenter d’identifier les procédures mises en œuvre par les 105 élèves de la cohorte observée de la fin du CE1 à la fin du CM2, nous avons recensé les traces écrites intermédiaires produites lors de la résolution du problème donné, en nous demandant si la production de traces écrites intermédiaires pouvait aider l’élève dans la résolution du problème donné et par voie de conséquence contribuer à l’amélioration des performances en résolution de problèmes. Toutefois, nous mesurons d’emblée les limites à considérer à ce travail, du fait que certains élèves résolvent le problème mentalement et n’éprouvent vraisemblablement pas le besoin de recourir à l’usage d’une trace écrite intermédiaire. Par ailleurs, l’aspect statique de la trace sur papier ne nous permet pas de la situer temporellement par rapport à la résolution.
Réu : réunion des modalités R+ et R-.