2.2.4.1. Qu’entendons-nous par trace ?

Aux acceptions suivantes du substantif trace : marque laissée par une action quelconque 133 , indice, marque, reste 134 , nous adjoindrons la restriction émise par Pierre Vermersch (1994) La trace n'est que l'information partielle de l'activité qui l'a produite. Vermersch cite le brouillon, les résultats intermédiaires encore visibles comme traces de la réalisation de l'action. En effet, ces traces ne permettent pas par exemple de discerner (i) les activités du type automatisme (Richard, 1990) pour lesquelles l’élève active un schéma mental ou un algorithme de calcul et ne voit pas l’intérêt d’expliciter par écrit ce qu’il fait, et (ii) les activités pour lesquelles l’élève ne pose pas de traces en raison du statut privé (Coppé, 1998) qu’il accorde à son activité.

Nous considérons ici comme trace écrite intermédiaire toute production écrite réalisée par l'élève dans l'espace laissé à sa disposition sur la feuille de passation, dans l'encadré immédiatement au-dessous de l'énoncé, en rappelant que toute possibilité d'effacement ou de corrections masquées avait été supprimée, dans le but de rendre ces traces écrites intermédiaires visibles. La possibilité de barrer ou de raturer avait été rappelée aux élèves avant le début de chaque passation.

Notes
133.

Voir Annexe 26.

134.

Voir Annexe 26.