Le nombre d’élèves produisant des traces écrites intermédiaires dépend-il de l’année de scolarité ?
Tout au long des quatre années de recueil des données, 218 traces écrites intermédiaires ont été identifiées, pouvant être regroupées en 147 types 135 (voir en annexe 15). Comme dans le cas précédent, nous mettons en œuvre le test de Cochran.
Pour tester l’indépendance des variables Présence de Traces écrites intermédiaires et Année de scolarité, deux hypothèses sont en concurrence. Comme à l’habitude, on nomme H0, l’hypothèse d’indépendance et H1, l’hypothèse alternative de lien entre la Présence d’une trace écrite intermédiaire et l’Année de scolarité.
En application du test de Cochran qui permet de comparer l’homogénéité des résultats d’une année sur l’autre, à partir de données binaires, nous obtenons la conclusion suivante : la valeur empirique de la statistique de Cochran de 4,08 est inférieure à la valeur théorique QH0(0,01 ; 3) = 11,34. Nous rappelons que nous nous exposons à un risque de 2ème espèce de niveau inconnu.
On en déduit que l’on ne rejette pas H0 au niveau de risque = 0,01. On peut considérer qu’il n’y a pas de lien significatif entre l’année de scolarité et la présence d’une trace écrite intermédiaire.
Si on inclut le type absence de réponse.