1.1.3. Un troisième constat : l’identification d’un paradoxe

Ainsi, malgré la mise en œuvre régulière de séances de résolution de problèmes dans les classes, les performances réalisées par les élèves, tant aux évaluations nationales de début de CE2 et de 6ème que lors de notre étude longitudinale, révèlent que les élèves restent confrontés à des difficultés dans la résolution de problèmes, comme si l’apprentissage n’avait pas provoqué un saut suffisant pour parvenir à un niveau de conceptualisation satisfaisant pour ce type de tâche. Ce paradoxe entre l’enseignement effectif de la résolution de problèmes et l’écart constaté entre le niveau des performances obtenu et celui attendu nous a orientée vers une analyse des pratiques des enseignants, tout en nous inspirant des travaux de Roditi (2003, 2005) et de Clot et al. (2000) développés respectivement dans les cadres de la didactique des mathématiques et de la psychologie ergonomique.