3.1.4.1. Résultats

En nous référant aux enregistrements vidéoscopés et aux entretiens d’autoconfrontation simple, nous étudierons premièrement la place occupée par les registres textuel et numérique dans les séances de résolution de problèmes, deuxièmement celle occupée par le registre iconique.

3.1.4.1.1. Recours aux registres textuel et numérique dans les séances de résolution de problèmes

Les différentes séances observées révèlent que les élèves sont confrontés à l’usage des deux registres textuel et numérique. Les enregistrements vidéoscopés ainsi que les entretiens d’autoconfrontation simple témoignent cependant de la variabilité de la mobilisation de ces registres selon les classes.

Dans trois classes (n°s 2, 3 et 6) le passage systématique par ces deux registres semble lié à l’exigence des enseignants pour obtenir une présentation normée des traces écrites des élèves, sous la forme Solution et Opération :

19 Ens.  
Figure 74 : Extrait de cahier d’élève (Séance n°1 – Classe n°6)
Figure 74 : Extrait de cahier d’élève (Séance n°1 – Classe n°6)

Les objectifs déclarés pour justifier cette exigence de mise en forme du type Solution – Opération varient selon les enseignants, on dégage les cas suivants :

Objectif : instituer un rituel

30 Ens.  
40 Ch. Vous écrivez au tableau « phrase-réponse, opérations », d’habitude cela se passe t-il ainsi ?
41 Ens.  
31 Ens.  
47 Ens.  
43 Ens. Eh bien, elles sont toutes là. Elles apparaissent toutes. Ce n’est pas que la réponse définitive. C’est toute la démarche qui permet d’arriver à la réponse.
44 Ch.  

L’exigence d’un recours à ces deux registres textuel et numérique n’exclut pas pour autant, chez certains enseignants, l’usage du recours au registre iconique, comme le souligne l’enseignant de la classe n°4 :

70 Ens.