Afin de réaliser ces buts, la méthode scoute propose trois moyens : le jeu, le camp dans la nature et le service.

L’idée de jeu se trouve déjà dans la pédagogie de Baden Powell. Depuis les origines, le jeu constitue le premier moyen d’éduquer les jeunes scouts. Les formes du jeu peuvent d’ailleurs être très diverses. Lors des camps, les grands jeux peuvent durer plusieurs jours et comprendre différentes disciplines sportives ou autres. L’essentiel est le caractère ludique censé captiver l’attention, aiguiser l’observation et permettre la découverte, censé aussi donner un esprit d’équipe et apprendre à respecter des règles ( www.scouts-unitaires.org/documents/LeDossierdepresse mail.pdf).

Comme le suggère le conseil de Baden Powell cité au début de ce chapitre⁹², la nature est le cadre principal de la vie scoute. Un grand jeu par exemple n’est possible que dans la nature. La nature a une dimension pédagogique pour les scouts : elle doit leur apprendre la simplicité et la modestie et surtout le respect de la vie et de l’environnement. Camper dans la nature comme le font les scouts ne demande pas seulement une forme d’humilité et de simplicité, mais beaucoup de compétences et de savoir-faire (manuel) : monter des tentes, construire des installations en bois, faire du feu, faire la cuisine dans la nature, travailler le bois, s’orienter dans la nature, etc.

Enfin, les SUF accordent de l’importance à la fameuse bonne action, c’est-à-dire au service du prochain. Par la vie en patrouille, le scout est censé apprendre à faire attention à son entourage et à développer son sens de la communauté. De plus, la troupe encourage les patrouilles à s’engager pour aider les gens dans le besoin. Dans cette optique, les scouts peuvent organiser des journées de travail pour gagner de l’argent ou faire des collectes en ville.