2 – Plaid Cymru : une définition hésitante de l’autonomie galloise

Si les nationalistes écossais furent par le passé divisés quant à la place qu’ils devaient accorder à la dévolution dans leur projet indépendantiste, les nationalistes gallois se partagèrent quant à eux sur la définition même de l’autonomie galloise recherchée. En réalité, ces hésitations sont liées à la singularité du nationalisme gallois qui, comme nous le verrons, se distingue du nationalisme écossais par la place prépondérante qu’il accorda par le passé à la langue galloise et par les divisions identitaires et géographiques de la population au pays de Galles. Nous verrons que ces divisions furent une pierre d’achoppement considérable pour les nationalistes de Plaid Cymru pour qui autonomie galloise et succès électoraux devaient rimer avec un difficile consensus entre communautés.

Dans un ouvrage publié en 1985, Denis Balsom et John Osmond identifiaient en effet trois pays de Galles (Three Wales Model) 119 : les régions traditionnelles et galloisantes au nord et à l’ouest formant « Y Fro Gymraeg » où Plaid Cymru obtient ses meilleurs scores ; puis, les vallées industrielles du West et Mid-Glamorgan et Gwent, majoritairement anglophones mais ethniquement galloises, dites « Welsh Wales » ; enfin, les régions les plus urbanisées et anglicisées situées dans les zones côtières ou frontalières de l’est et du sud-ouest du pays de Galles sont désignées par le terme « British Wales »120. Cependant, si la langue galloise est un facteur significatif pour l’identité nationale galloise, il n’en est pas pour autant le facteur déterminant. Bien que 19% seulement de galloisants aient été recensés en 1981 (contre 21% selon le dernier recensement de 2001), 57% de l’électorat se considérait néanmoins gallois – dont 23% de galloisants et 34% d’anglophones – selon la Welsh Election Study de 1979121. Rappelons par ailleurs que 1979 marquait une baisse de l’identité nationale galloise en raison du débat préalable au référendum sur lequel nous aurons l’occasion de revenir.

Il convient toutefois de préciser que ces identités ne sont pas mutuellement exclusives et que la majorité des Gallois adoptent volontiers une double identité si le choix leur en est donné par la formulation du sondage. Ainsi, 32% des galloisants se considéraient « gallois et non britanniques » en 1997 tandis que 41% d’entre eux se considéraient « plus gallois que britanniques », 26% « aussi gallois que britanniques » et 2% « plus britanniques que gallois ». La majorité des anglophones se considérait « aussi gallois que britannique » (34%) ou « plus gallois que britannique » (21%).

Tableau 3 - Compétences linguistiques en gallois et identité nationale

Gallois et non britannique Plus gallois que britannique Aussi gallois que britannique Plus britannique que gallois Britannique et non gallois Autres

Gallois courant

32%

41%

26%

2%

0%

0%
Gallois non-courant
17%

28%

35%

10%

8%

2%
Gallois non parlé
13%

21%

34%

12%

15%

5%

Source: Bridget Taylor et Katarina Thomson, Scotland and Wales, Nations Again ?, University of Wales Press, Cardiff, 1999, p. 78

Or, les résultats de la Welsh Referendum Survey de 1997 indiquent que l’identité nationale a un impact réel sur l’alignement politique des Gallois. Le tableau ci-après suggère ainsi que les sympathisants des quatre plus grands partis gallois ont des profils bien distincts en termes d’identité nationale. Les sympathisants de Plaid Cymru se placent distinctement vers la dominante galloise de l’échelle identitaire, contrairement aux sympathisants du parti conservateur qui se placent vers la dominante britannique de cette échelle. Les sympathisants des partis libéral-démocrate et travailliste se partagent peu ou prou sur toute l’échelle identitaire avec une légère préférence pour l’identité galloise chez les sympathisants travaillistes.

Tableau 4 - Identité nationale et identification à un parti politique
  Gallois et non britannique Plus gallois que britannique Aussi gallois que britannique Plus britannique que gallois Britannique et non gallois Autres
Parti travailliste 18% 24% 35% 10% 10% 3%
Parti conservateur 6% 19% 35% 12% 22% 5%
Plaid Cymru 41% 37% 21% 1% 0% 0%
Parti libéral-démocrate 8% 31% 33% 13% 12% 2%

Source: Taylor & Thomson, op. cit. p. 84

Les recherches de Taylor et Thomson suggèrent en outre qu’il existe peu de différences entre les sympathisants des partis travailliste et libéral-démocrate en termes d’âge, de langue ou de lieu de naissance. En revanche, il existe des différences significatives entre les sympathisants travaillistes et nationalistes. Si l’on retrouve des variations peu importantes en termes d’âge, de lieu de naissance ou d’identité nationale, la langue apparaît néanmoins comme un facteur déterminant chez les sympathisants de Plaid Cymru. Or, rappelons que ces deux partis rassemblent à eux seuls deux tiers des électeurs au pays de Galles et que le débat entre travaillistes et nationalistes domine aujourd’hui le paysage politique gallois. La langue apparaît comme une question déterminante au niveau politique et identitaire, et nous verrons qu’elle dominera longtemps le débat sur l’autonomie galloise. Ces divisions identitaires furent par ailleurs illustrées par les difficultés que connut le parti nationaliste gallois à concilier les diverses communautés galloises autour d’un projet d’autonomie.

Plaid Cymru fut initialement fondé, en août 1925, sous le nom de « Plaid Genedlaethol Cymru » : le parti national du pays de Galles. La création du parti résultait en fait de la fusion de différents groupes nationalistes gallois dont les organisateurs s’étaient rassemblés à l’Eistedfodd, tenu alors à Pwllheli dans le Caernarfonshire. Parmi ces groupes l’on trouvait, par exemple : Byddin Ymroelwyr (Armée Galloise pour l’Autonomie), Byddin Yr Iaith (Armée pour la Langue), Y Gymdiethas Genedlaethol Gymreig (Société Nationale Galloise) ou encore Y Mudiad Cymreig (Mouvement Gallois) et Plaid Genedlaethol Cymru (Parti Nationaliste Gallois). Bien que ce dernier ait eu le titre de parti, il ne s’était jamais présenté aux élections et avait limité son action politique, depuis sa fondation en décembre 1924, à envoyer des courriers concernant les affaires galloises aux membres du Cabinet ministériel. Aucun de ces groupes n’avaient jusqu’alors fonctionné comme parti politique.

La fusion de ces groupes en un parti politique plaidant pour l’autonomie du pays de Galles fut lancée par l’impulsion de six de ses nouveaux membres : Lewis Valentine – prêtre baptiste –, Saunders Lewis – poète, écrivain, et professeur de gallois à l’Université du pays de Galles à Swansea –, H.R. Jones – ouvrier puis épicier à Deiniolen –, Fred Jones – prêtre de Treordi –, Moss Gryffyd de Dolgellan et D.E. Williams de Groesland. Le nord et le sud du pays de Galles étaient dès lors représentés dans cette nouvelle organisation politique galloise distincte des grands partis politiques basés en Angleterre. A partir de juin 1926, le parti mit en circulation un périodique en langue galloise intitulé Y Ddraig Goch (Le Dragon Rouge) et s’efforça à la fois de sensibiliser le public aux objectifs du nationalisme gallois et de susciter son intérêt pour l’histoire galloise ou son héritage culturel lors de ses universités d’été.

L’identité du parti fut généralement façonnée par ses premiers dirigeants, et notamment par Saunders Lewis (président du parti entre 1926 et 1939). Pour Lewis, le nationalisme était une philosophie politique en soi et non l’appendice d’une autre idéologie. C’est pourquoi le nationalisme politique devait être canalisé par un parti gallois unique dévoué à la cause nationaliste. En 1923, dans un discours à la Welsh School of Social Service, il affirmait que le nationalisme était une doctrine de conservation et de préservation incompatible avec l’individualisme des libéraux ou le socialisme des travaillistes, donnant ainsi l’impulsion intellectuelle et pratique nécessaire à la création d’un parti national distinct.

Lewis se distinguait en outre par la dimension spirituelle qu’il accordait au nationalisme. Les valeurs spirituelles revêtaient à ses yeux davantage d’importance que les valeurs matérielles et devaient prendre place au sein du nationalisme gallois aux côtés des dimensions politiques et culturelles. Il croyait en effet en une société galloise organique qu’il situait au sein d’une civilisation européenne médiévale. Fortement influencé par le courant traditionaliste du catholicisme français et notamment par les écrits de Maurice Barrès et Charles Maurras, Lewis, lui-même converti au catholicisme, considérait que la nation passait d’abord de l’individu à la famille, puis au reste de la communauté ; elle était le produit naturel d’un processus organique, en contraste avec l’Etat, produit d’une construction artificielle imposée par la Réforme protestante. L’Etat britannique était donc l’antithèse de la petite communauté galloise décentralisée à laquelle Plaid Cymru et lui-même aspiraient. Ses écrits, empreints des philosophies d’Aristote et de Saint Thomas d’Aquin, privilégiaient en outre la notion assez vague de liberté plutôt que d’indépendance. Selon lui, la nation offrait une identité et devenait un moyen de servir les intérêts de la communauté plutôt qu’un but en soi, une idée par ailleurs partagée par Gwynfor Evans. En effet, Lewis rejetait à la fois le capitalisme et l’impérialisme et privilégiait une forme de démocratie co-opérative accordant une place fondamentale à l’agriculture. Il envisageait enfin un système politique gallois autonome pluraliste et redistributeur qu’il exposa dans son manifeste politique de 1934, Ten Points of Policy.

C’est par ailleurs à la même période que parti nationaliste gallois abandonna l’usage exclusif de la langue galloise. Le premier journal nationaliste en langue anglaise, The Welsh Nationalist, publié en 1932, signifia la reconnaissance de la diversité galloise et une volonté d’ouverture de l’électorat potentiel du parti nationaliste. En outre, cette période vit également la définition d’un nouvel objectif constitutionnel par le parti nationaliste puisque ce dernier exprima en 1931 le souhait d’obtenir le statut de « dominion » pour le pays de Galles au même titre que le Canada ou la Nouvelle-Zélande.

Cette stratégie bénéficia de l’apport de D.J. et Noëlle Davies, dont le passé travailliste donna un nouveau souffle au parti nationaliste. Ils recherchèrent en priorité des solutions économiques réalistes aux problèmes gallois et envisageaient, après l’obtention du statut de « dominion » pour le pays de Galles, un programme de reconstruction, reposant sur des politiques socialistes décentralisatrices, et un plan de nationalisations des principales industries galloises. Ils insufflèrent ce faisant un réalisme économique vital au parti et une analyse à la fois socialiste, historique et traditionnelle, agissant comme un contrepoids au nationalisme culturel de Saunders Lewis et de ses contemporains, et permettant d’élargir la base électorale du parti.

En outre, l’image du parti nationaliste gallois évolua davantage au sortir de la Seconde Guerre mondiale lorsque Gwynfor Evans fut élu président. Il devait y rester jusqu’en 1981. Il était le cinquième président du parti nationaliste gallois, succédant à Lewis Valentine (1925-1926), Saunders Lewis (1926-1939), J.E. Daniel (1939-1943) et enfin Abi Williams (1943-1945). Si deux des présidents du parti, Lewis et Daniel, s’étaient trouvés handicapés par leur affiliation à l’église catholique, Evans, au contraire, s’imposait comme le représentant naturel du nationalisme gallois avec son éducation non-conformiste, ses études à l’Université du pays de Galles d’Aberystwyth puis Oxford, et enfin son apprentissage du gallois comme seconde langue. En outre, et de façon plus symbolique, le parti nationaliste gallois changea de nom pour adopter celui de Plaid Cymru (Parti du Pays de Galles), se débarrassant ainsi des stigmatismes que comporte le mot « nationaliste ». A nouveau, cette décision résultait d’un effort d’ouverture vers d’autres régions galloises et de la volonté de participer aux élections le plus largement possible.

La situation politique de l’après-guerre semblait propice à cette stratégie puisqu’un gouvernement travailliste avait pris le pouvoir en 1945 avec une majorité de cent cinquante-six sièges. Vingt-cinq des trente-six sièges gallois furent remportés par les travaillistes. Ils s’étaient engagés à accorder des mesures radicales de décentralisation des pouvoirs au pays de Galles. Mais le fossé entre les promesses des travaillistes et la pauvreté des mesures accordées, ajouté aux griefs économiques de la population galloise, offrit au parti nationaliste l’opportunité de transformer les doléances des Gallois en demandes nationalistes et d’obtenir de meilleurs scores électoraux. Ce fut le cas lors des élections partielles d’Ogmore le 4 juin 1946 et d’Aberdare le 5 décembre 1946, lorsque Plaid Cymru parvint à augmenter sa part des suffrages de façon significative (29,4% et 20% respectivement). A défaut d’avoir obtenu ces deux sièges, le parti nationaliste pouvait se targuer d’avoir sérieusement entamé la suprématie des travaillistes dans leurs propres bastions : les communautés minières. Par leurs suffrages, les ouvriers avaient exprimé leur mécontentement vis-à-vis du gouvernement travailliste et les nationalistes furent dès lors bénéficiaires de ce vote protestataire. Cet épisode fut significatif car révélateur d’une clientèle politique potentielle que Plaid Cymru pourrait cibler à l’avenir. Inquiété par les succès des nationalistes à Ogmore et Aberdare, le parti travailliste répondit du reste par des actions symboliques, avec notamment la création du Council for Wales and Monmouthshire en 1949.

En revanche, les élections législatives de 1950 et 1951 furent très décevantes pour le parti nationaliste. Ses finances ne lui permettaient pas de se présenter dans plus de sept circonscriptions en 1950 et quatre circonscriptions en 1951 et ses membres avaient mis une bonne part de leur énergie dans une nouvelle campagne pour un parlement gallois (Parliament for Wales Campaign). Cet épisode souligne la dichotomie caractéristique à l’époque du parti nationaliste gallois entre groupe de pression et parti politique. La Parliament for Wales Campaign, inaugurée en 1950, était organisée par un groupe non-partisan répondant au nom de Undeb Cymru Fydd (Nouvelle Union Galloise) et s’inspirant de la Scottish Convention écossaise de MacCormick. Son but était de rassembler un grand nombre de signatures de façon à démontrer au Parlement britannique l’étendue du soutien dont bénéficiait l’idée de l’autonomie galloise au pays de Galles. Elle rassembla plus de 240 000 signatures, soit environ quatorze pour cent de l’électorat, ce qui demeurait loin du résultat escompté. La pétition n’était signée que par six des trente-six députés gallois et elle n’eut, par conséquent, aucune retombée législative. L’unique réponse des conservateurs demeura du reste symbolique par la désignation de Cardiff comme capitale galloise en 1956.

En fait, les nationalistes ne réussirent à véritablement percer qu’en 1966, à l’occasion des élections partielles de Carmarthen. Gwynfor Evans y remporta le premier siège des nationalistes avec 39% des suffrages. Plaid Cymru présentait désormais une menace électorale que les partis britanniques auraient à prendre au sérieux. Menace à laquelle les victoires des nationalistes écossais à Hamilton et Glasgow Pollock firent écho en 1967. A l’approche des élections législatives de 1970, Plaid Cymru ne manquait pas de publicité. Il continuait d’être associé aux méthodes violentes de certains nationalistes, notamment lors de l’investiture du Prince de Galles et de la construction du réservoir de Clywedog. Mais le développement d’un plan économique gallois précis par son groupe de recherche et son opposition à l’entrée du Royaume-Uni dans la Communauté Economique Européenne contrebalancèrent cette mauvaise publicité et lui valurent une certaine sympathie de l’opinion publique.

Plaid Cymru obtint 11,5% des suffrages et, malgré la perte du siège de Carmarthen, le parti put se réjouir de résultats satisfaisants dans les vallées industrielles. Néanmoins, Plaid Cymru achoppait encore sur les divisions régionales au pays de Galles. Le parti se retrouvait dans une position de grand écart entre la protection de ses bastions du nord et de l’ouest et ses tentatives d’interpeller les électeurs anglophones des vallées industrielles. Par conséquent, Plaid Cymru voulut courtiser les électeurs anglophones du sud en relocalisant ses bureaux administratifs à Cardiff en 1971 et en cherchant à affiner sa vision économique. Enfin, le parti gallois alloua une part généreuse de ses finances à son journal anglophone, The Welsh Nationalist, devenu hebdomadaire plutôt que mensuel, contrairement à son équivalent gallois, Y Ddraig Goch.

Mais bien que le parti se soit fondamentalement transformé tout au long du XXe siècle, son image évolua plus lentement, comme l’illustra le débat préalable au référendum de 1979 sur lequel nous reviendrons plus loin. La participation de Plaid Cymru à la campagne de 1979 pour la création d’une Assemblée galloise sera en effet contre-productive en ce qu’elle exacerbera les craintes des habitants des régions anglophones du sud du pays de Galles. D’aucuns redouteront en effet que la création d’une Assemblée ne donne une nouvelle plateforme politique aux nationalistes gallois dont la position constitutionnelle varia longtemps de façon ambiguë entre dévolution et indépendance.

Notons que le langage utilisé par Plaid Cymru pour désigner sa position constitutionnelle fut parfois délibérement vague et subit d’importantes variations au fil du temps. Cette évolution sera par ailleurs indicative de la volonté des nationalistes gallois d’accepter des solutions intermédiaires comme étapes nécessaires à la création d’un gouvernement gallois autonome. Plaidant d’abord en faveur de la notion de « liberté » sous Saunders Lewis, Plaid Cymru fit évoluer ses revendications dans les années 1930 vers la demande d’obtention du statut de « dominion » et de participation au Commonwealth britannique comprenant l’idée d’une confédération d’Etats libres partageant un marché économique commun. L’après-guerre vit une nouvelle évolution du parti vers l’idée d’« autonomie » législative avant sa décision de soutenir des « politiques socialistes décentralisatrices » dans les années 1980. Vint ensuite le projet de création d’un Senedd gallois détenant les prérogatives financières du Welsh Office et des pouvoirs législatifs, la dévolution, « un statut national au sein de l’Europe » et enfin l’indépendance en 2003.

Il s’agira dès lors de mesurer à la fois l’importance du rôle joué par Plaid Cymru lors des référendums de 1979 et de 1997, au cours d’une analyse des évènements menant à leur organisation, et la place du nationalisme gallois au sein de la nouvelle politique galloise. Quelle influence la dévolution aura-t-elle sur le nationalisme gallois ? L’Assemblée galloise insufflera-t-elle une certaine unité à la conscience nationale de l’ensemble des Gallois ? Paradoxalement, nous verrons que l’évolution du parti travailliste au regard de la dévolution déterminera à la fois, par ses concessions aux autonomistes comme par les garde-fous intégrés aux projets, le développement des nouvelles institutions et des nations galloise et écossaise. La dévolution mise en place par les travaillistes sera-t-elle à l’origine de la redéfinition de la nation politique galloise ?

Notes
119.

John Osmond (éd.), The National Question Again, Welsh Political Identity in the 1980s, Gomer Press, Llandysul, 1985.

120.

Cf annexe III pour la liste des ciconscriptions électorales correspondantes.

121.

1 21 Osmond, The National Question Again, op. cit. p. 2