I.3. Les signes, traces écrites, planification : un tout très complexe.

Les énoncés, les mots, les signes, les codes des écrits de planification déclenchent des mécanismes de reconstruction du savoir : ils représentant des balises fonctionnelles des scénarii de planification. Il arrive qu’un œil sur la préparation suffise pour rappeler tout un contexte et engager l’action. Le plan de préparation doit conserver les propriétés cruciales de l’objet à enseigner, d’où notre intérêt à en faire l’analyse. Il devient une structure assimilatrice de haut niveau pour qui veut bien lui prêter attention ; il réduit la charge mentale des savoirs à transmettre tout en favorisant la recréation du contexte d’intervention. L’enseignant pense le contexte d’intervention ainsi que ses actions possibles dans l’interaction. « La réflexion hors du feu de l’action est souvent à la fois rétrospective et prospective. »59 La planification est une synthèse transpositive qui correspond à une vision phénoménologique et problématisée de cette tâche d’enseignement.

Notes
59.

Perrenoud, P. (2001). Déjà cité. (p.35).