II.11. Questionner le savoir et l’activité de référence.

Les savoirs scolaires ont-ils encore quelques relations avec les pratiques sociales de références ? La transmission de savoirs détachés pour cause d’efficacité risque de faire perdre le sens culturel des pratiques.

Ne pouvant ainsi recréer le savoir de référence tel qu’il est dans la société à l’école et l’espace diachronique étant déjà une constante, la synchronie éducative trouve son salut dans l’élaboration de situations d’apprentissage éphémères organisées autour d’un ou plusieurs principes isolables de l’activité porteuse du savoir. Autrement dit, l’objet enseigné garde une structure fonctionnelle qui dépend de deux conditions : préserver le sens culturel de l’activité et proposer une situation didactique suffisamment complexe pour respecter le problème fondamental de l’activité.

Dans « introduction à un didactique de l’éducation physique »95, Claude Pineau propose le classement des activités non pas seulement d’après la relation qu’entretient la motricité avec le milieu mais aussi en fonction du travail de transposition didactique que l’enseignant souhaite faire.

Notes
95.

Pineau, C. (1990). Introduction à une didactique de l’éducation physique. Dossier EP.S. N°8.