II.1. Les traces écrites sont un texte d’écriture.

Le texte écrit des situations d’apprentissage en particulier et celui des traces écrites en général n’ont pas la structure narratologique d’un texte littéraire-type. Il est toutefois possible d’en identifier des structures communes malgré un écrit de planification laconique et qui va à l’essentiel selon son objectif principal qui est l’action.

Il a un cadre : c’est un écrit professionnel de planification c’est-à-dire un genre de discours. Il a un thème : ce sont les objectifs de leçons ou situations d’apprentissage. Il a une mise en forme : c’est l’aspect chronologique des situations proposées, c’est parfois un cadrage préétabli sous forme de tableau avec des rubriques. Il est fait de paratextes : croquis, plans, flèches, chiffres. Il a un découpage en parties : situation 1, situation 2, etc. Il a une cohérence propre : c’est celle de la situation d’apprentissage, de la leçon, du cycle. Il a un contenu écrit, un langage : phrases, mots, interjections, actions, descriptions, etc.

Dans ce texte très à part, les enseignants cèdent à des considérations pragmatiques : l’efficacité du texte prime sur la norme. Aussi, l’écrit de planification conserve son principe de réalité ; son texte correspond à une culture partagée, collective, et n’a rien de codé.