IV. Les contraintes didactiques.

L’analyse des structures didactiques des situations d’apprentissage interroge le processus de structuration des contenus. Les enseignants recourent-ils là à des méthodes didactiques particulières pour aborder les apprentissages ? Gèrent-ils prioritairement « des variables de structuration des contenus » et des « variables relatives au dispositif »288. Certes, ces variables soutiennent autant le travail de l’enseignant qu’elles le contraignent mais les premières concernent la transposition didactique, le choix des situations, l’opérationnalisation des objectifs, les conceptions d’enseignement et les contraintes d’exécution tandis que les secondes sont relatives à l’organisation de l’espace, à la gestion des élèves et des regroupements, à la mise en forme de l’écrit et correspond davantage à un travail de planification.

Il importe donc d’aborder ce qu’Yves Chevallard nomme les « effets pervers »289 de la transposition didactique, c'est-à-dire la rencontre avec « l’ordre didactique ». Nous avons retenu les variables qui nous sont apparues comme les plus importantes dans les écrits de planification, celles qui feraient partie intégrante des processus sous-jacents de l’enseignement.

Notes
288.

Bru, M. (1993). L’enseignant, organisateur des conditions d’apprentissage. In J. Houssaye (Dir.), La pédagogie une encyclopédie pour aujourd’hui (pp. 103-117).). Paris : Éditions ESF. (p.106).

289.

Chevallard, Y. (1994). Déjà cité. (p.157).